Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 12:43
"Mauvaise herbe" Collection Borderline , ETT Territoires Témoins

"Mauvaise herbe" Collection Borderline , ETT Territoires Témoins

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 19:31

Embuscades & Combucha, par Valérie Susset

 

Vu et lu dans l'Est Républicain Magazine
Partager cet article
Repost0
29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 18:28

J’ai choisi de m’appeler Alexis Gleiss, du nom de jeune fille de ma mère. 

J’ai obtenu une maîtrise de Lettres modernes à Nancy dans les années 70 avec un mémoire sur Arsène Lupin tout en côtoyant à l’époque le petit monde des musiciens, marginaux, contestataires de tous poils. 

J’ai travaillé quand il a fallu, d’abord à Paris, dans la communication, puis à Metz et Nancy.

J’ai toujours lu avec plaisir les grands romanciers américains : Faulkner, Chester Himes, Jim Thomson.

Je lis volontiers aujourd’hui Joyce Carol Oates, Nicolas Ammaniti et je relis les géants : Céline, Proust, Voltaire, etc.

Au cinéma, je me reconnais dans l’humour de gens comme les frères Cohen, Tarantino ou Mocky. 

J’ai publié « Squatteurs' story » en 2009 aux Editions Territoires Témoins, un roman noir situé à Nancy au milieu des années 70, qui a reçu le Prix des Lecteurs de Lorraine.

Je publie aujourd’hui « Embuscades & Combucha » roman qui se déroule dans les années 90-2000, principalement à Paris. 

Alexis.Gleiss.jpeg
Partager cet article
Repost0
1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 17:24

" Embuscades & Combucha " d'Alexis Gleiss ETT / Dépendances

1-ere-de-Couv-reduite-Embuscades-.jpg  link

 

 

" Vous connaissez la dernière crise, celle qui commence en 2008 et qui n’en finit pas : des banques en faillite, des états en banqueroute, des populations entières en détresse. Je ne sais pas si vous étiez déjà dans le coin dans les années 1990-2000, moi je peux vous dire que ces années-là ont été terribles. horribilis ! comme dirait Élisabeth. Le commencement de la fin. La crise. La crise larvée, latente, sournoise contaminait tout. Le chômage gangrenait. Partout la crainte de ne pas s’en sortir. Au bureau on serrait les fesses. La clientèle fuyait, infidèle. courait au plus offrant, au mieux-disant, le plus bandant donc. Obligatoire. Vertige de la concurrence. tant pis pour les gogos restés scotchés sur des notions périmées, fidélité, respect du service, qualité des rapports humains. c’était entourloupettes, tracas, coups bas et plus si éventuels malentendus. L’amour aussi partait à veau l’eau. Pressé, pressuré, essoré, du coup on baisait dans l’urgence. comme en temps de guerre. Fureur et débauche de testostérone. Et le destin comme toujours frappait sans prévenir et prière de garder le sourire. De leur côté, les femmes grignotaient, avalaient, vomissaient le machisme. L’autre guerre. Certaines mêmes étaient de vraies barbares, peur de rien, pubis rasé, conquérantes, plus féroces que grands mâles. Moi je n’étais pas armé. trop confiant. Je présumais. J’avais tort. Désormais, il faudrait se battre sur tous les fronts."

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 17:08

1ere-de-Couv-reduite--Mauvaise-herbe---.jpg     link

" Après un certain temps de réflexion en compagnie d’une bouteille d’anisette, j’en arrivai à la conclusion imparable qu’un gars assis tout seul dans sa cuisine devant un verre d’alcool était au fond du trou, un poivrot en fin de course. Par contre, le même gars et sa bouteille installé devant un clavier et un écran d’ordinateur était un écrivain, à partir du moment où il avait commencé à écrire une phrase en prenant l’air pensif. Voilà comment j’allais me mentir à moi- même, en tentant de devenir écrivain.

J’hésitais tout de même sur la nature de l’ouvrage. Entre narrer les folles aventures d’un poney défoncé au bourrin ayant volé une deux-chevaux le jour du grand prix d’Amérique, me lancer dans un bouquin de recettes culinaires zimbabwéennes ou bien dans l’écriture d’un polar dont le héros, un flic abîmé par la vie, nous plongerait avec lui dans les abîmes de cette société moribonde à la rencontre de personna- ges désaxés abusant de moines bouddhistes carburant au Rohypnol et amateurs de gang bang sur des fœtus récupérés dans les poubelles de centres pratiquant l’IVG... Bref, je n’avais que l’embarras du choix. Ne me restait plus qu’à faire le plein de munitions éthyliques et je pourrais enfin embrasser une amorce de carrière artistique.

Alors que comme prévu j’accomplissais mes devoirs de brave consommateur dans les allées d’Inter- marché, je tombai nez à nez avec Pinpin, un vieux pote de scrabble et champion cantonal du lancer de limaces. Nous bavassâmes dans le rayon des alcools avant de nous décider à aller en boire. Il m’invita chez son cousin écluser des pastis, renifler quelques traces de coke et fumer de sa dernière récolte. Bref, rien de bien méchant en soi.

Pressé d’attaquer le début du bouquin, je pris congé de mes camarades vers vingt-trois heures vingt- deux, montai dans mon AX k-way et filai à allure modérée vers mes pénates. Trois kilomètres plus loin, approchant le giratoire de la Taupe verte, je les aperçus, eux, les gendarmes. Une partie de mon pot d’échappement et mon contrôle technique faisant défaut, j’eus le droit de m’époumoner dans le ballon tel un joueur de cornemuse au Festival Interceltique de Lorient.

Une heure de paperasserie dans le fourgon, une suspension immédiate du permis de conduire, six points en moins, une prochaine convocation au tribunal et vingt-cinq minutes de marche à pied plus tard, je parvins enfin à mon domicile."

Partager cet article
Repost0
20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 10:35

Article-C.jpg

Partager cet article
Repost0
19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 11:55
Partager cet article
Repost0
13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 11:56
La vocation ETT racontée par Novo
Partager cet article
Repost0
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 16:29
linkLire le début

"Mémoires de Templier / La tentation de la chair"  Gilles Voydeville

Collection Locutio ou le plaisir du texte ETT Éditions Territoires Témoins

www.territoirestemoins.net

 

 

 

Octave de la Pâques

de l’an de grâce onze cent et nonante-et-quatre

après l’Incarnation de Notre Seigneur


En ma petite chambre à voûte de pierre, chaque jour je

m’éveillais avant que le coq ne chante. Ma prime pensée était pour

Notre Doux Seigneur. Je me levais et marchais comme aveugle à

tâtons pour allumer ma chandelle à celle du couloir. Après je

m’agenouillais dessous la Sainte Croix pour réciter un chapelet de

patenôtres1. Je La fixais de toutes mes forces. Ainsi je me fondais

en Son Admiration comme la glace se fond en l’eau bouillante. Il

n’y a point de salut à ne point s’occuper le corps ou l’esprit. La

plus grande gloire étant d’honorer Notre Jésus des meilleures parts

de notre âme. Afin d’être en lui pour qu’Il puisse nous couronner

de Sa Grâce. Et je fis si bien que j’en oubliais d’assister aux offices

divins, n’oyant plus sonner à l’aurore la cloche des matines, ni celle

des complies après vêpres.

Depuis que je m’étais départi de la riche cité de Metz où Notre

Jésus me fit tant de hauts égards, j’avais cheminé vers le royaume

d’Aragon pour y revoir mon père avant qu’il ne meure en son

castel de Loarre. Après je vins en la place de Miravet que le bon

roi Raymond Bérangé IV avait reprise aux Sarrasins pour la donner

au Temple. Au matinet la pierre des murailles est du jaune de l’or

fin, à none basse2 de celle d’un vin clair. L’air y est bon, sec et fait

peu de foudre et d’orages. La rivière coule du Septentrion3. On

peut voir du donjon les Monts du Tarragonais qui bordent au loin

la plaine et les forêts. On y guette ou cherche bonne aventure. Le

maître ès lieux est commandeur de la Province de Ribera qui est

plus grande province du Temple du pays d’Espaigne et de

Provence. Je fus le bienvenu quand je lui annonçai que j’étais un

envoyé de l’Ordre et que j’avais rang de commandeur. Je lui dis

que je me voulais retirer et méditer avant les grands voyages qui

m’attendaient et étais céans pour prier et mercier Notre Jésus de

l’immense honneur qu’Il m’avait fait de trouver le Saint Graal.

Partager cet article
Repost0
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 16:24
linkLire le début

"Patrick Tanesy/ La cuisine de l’amour"  Biographie par Rachel valentin

Collection Gourmande ETT Éditions Territoires Témoins

www.territoirestemoins.net

 

L’amour à toutes les sauces

Rien n’est plus jubilatoire que de lire cette espèce de

reconnaissance amoureuse dans les yeux d’une femme attablée

devant MON baeckeoffe de foie gras. La voir, oeil mi-clos, bouche

gourmande gober lentement un morceau fondant, est un régal

inégalable.

L’amour de la cuisine, c’est cela. Faire partager son plaisir. Celui

de préparer la charlotte-mirabelles découverte avec ravissement

par la jolie dame de la table 6, de contempler la mine réjouie de la

vieille dame, table 3, devant une volaille en vessie. Le plaisir amusé

de voir le jeune couple de la 8 se presque disputer le saint-pierre

pour deux, tout simplement cuit au four imprégné d’huile d’olive

et entouré d’herbes de ma chère Provence.

Ce bonheur-là, je ne m’en priverais pour rien au monde.

J’aime évidemment cuisiner pour tous ceux et celles qui

viennent s’asseoir à mes tables. Ils, elles, sont pour la plupart des

ami(e)s, j’ai un faible pour « elles ». J’aime les femmes et j’aime les

regarder, ce n’est pas un mystère. Soyons clair, je ne suis pas

l’affreux libidineux prêt à fondre sur une proie. Pas du tout.

J’évalue, comme n’importe quel mâle normalement constitué.

Qu’il ose me contredire, celui qui prétend ne l’avoir jamais fait.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de lireledebut
  • : Les intros des romans de ETT / Éditions Territoires Témoins
  • Contact

Recherche

Liens